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immobile et froide qui est si souvent le symptôme de l’émotion poussée jusqu’au paroxysme.

— Et c’est dans cette maison que se trouve aujourd’hui Reynier ? demanda-t-elle après un silence.

— Non, répondit Marguerite, il l’a quittée.

— Pour aller où ?

— Chez moi, au château de Clare, où s’est prolongée sa pénible et dangereuse convalescence. Le couteau de Malou avait touché le poumon.

— Vous disiez, reprit Irène, qu’il était maintenant à Paris.

— Je disais vrai.

— Où puis-je lui écrire… ou l’aller trouver ?

— Encore chez moi, à l’hôtel de Clare.