Page:Féval - Les Compagnons du trésor, 1872, Tome II.djvu/123

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lait donner passage à ce beau cavalier Mora, si impatiemment attendu.

Mais quand la porte s’ouvrit, Irène recula stupéfaite.

Les dernières lueurs du crépuscule éclairaient, sur le seuil cette femme élégante et belle, qui s’était agenouillée naguère devant la tombe du colonel Bozzo.

— Madame la comtesse de Clare ! chez moi ! s’écria Irène.

— Je croyais m’être trompée, répliqua la nouvelle venue, en poussant la porte qu’elle referma derrière elle. Bonsoir, ma chère enfant. Je savais votre adresse, mais il y a loin de la rue des Partants jusqu’ici, et j’ai cru que j’allais m’égarer en chemin.