que Vincent Carpentier ne resterait plus maçon et qu’il redeviendrait architecte.
— Grand-père, dit-elle, ne me refuse rien, et tout ce que veut grand-père arrive.
Ces deux affirmations étaient exactement vraies. Dès le jour suivant Carpentier fut présenté au colonel Bozzo, qui l’interrogea, parut touché de son malheur et promit de l’aider à remonter sa position. Nous avons vu le résultat de cette promesse.
Ce matin, Fanchette était une messagère de bonheur. Irène chiffonnait déjà la belle robe de mérinos gris-perle, le manteau pareil et le petit chapeau à fleurs que Fanchette venait de lui apporter.
C’était Fanchette qui avait habillé Irène, et avec quelle joie !
Irène était pendue à son cou et souriait à Reynier, qui avait les larmes aux yeux.
Mais des trois c’était encore Fanchette qui était la plus contente.
Elle tambourinait à la porte fermée de Vincent et criait :
— Allons, monsieur Carpentier, debout, vous êtes un paresseux ! La fortune vient en dormant, c’est connu, mais il faut au moins s’éveiller pour la recevoir.
Vincent avait dormi péniblement, comme il arrive quand la courbature morale s’ajoute à la fatigue du