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III

Voyage mystérieux


Vincent et son compagnon étaient seuls à l’entrée du passage Radziwill, non loin des fiacres qui stationnent le long du mur de la Banque.

Le colonel Bozzo grelotait un peu dans sa douillette, mais il avait l’air tout guilleret.

— Bonhomme, dit-il, ça ressemble à une aventure. Je ne m’amuse pas souvent, sais-tu ! J’ai couru le guilledou autrefois avec ce bêta de Richelieu, qui n’était pas vilain garçon, mais à qui je soufflais ses duchesses. Il y a quatre-vingts ans de cela, sais-tu ? et je ne m’en porte pas plus mal. Seulement, je me suis rangé avec le temps. Va chercher ce fiacre qui est le troisième en commençant par la baraque,