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Cela occupait.

Cela aurait-il suffi pour tromper Paris, à cette époque où le reportage, tout jeune et déjà glorieux, faisait la révolution d’Espagne et chutait la grande voix de la justice française dans l’instruction de l’affaire Troppmann ?…

Nous répondrons, mais achevons d’abord en deux mots notre drame intime.

Domenico de Sampierre, prince Paléologue, épousa Charlotte d’Aleix en Hongrie, à la fin de cette année 1867.

Le marquis Giammaria mourut un peu après la guerre de France.

Domenica, grand-mère, dispute aujourd’hui à dame Savta les baisers de ses petits-enfants.

Personne n’a jamais dit à Charlotte, princesse Paléologue et marquise de Sampierre, le lien qui l’unissait à cette créature monstrueuse, mais si belle, Mme la baronne Laure de Vaudré.

Quand elle prie pour sa mère, princesse Carlotta regarde en haut, cherchant une sainte au ciel…

Et maintenant que tout est dit, voici pourquoi la catastrophe de l’hôtel de Sampierre n’a pas fait une cause célèbre : la plus célèbre peut-être de toutes les causes célèbres qui ont effrayé ces dernières années.

Non, on n’aurait pas pu tromper Paris qui entrait sourdement en fièvre, rien n’aurait dépisté le flair proverbial de nos rapporteurs, si le hasard n’était venu au secours de M. Morfil et de ON, son supérieur.

Ils avaient bien fait tout le possible, séparant le