a tant regretté, le stick qui a pour pomme la tête du cheval dont l’épingle est la patte.
Le jardinier-concierge de madame Marion reçut Baptiste avec cette ranche et hospitalière cordialité des gens qui offrent le bien d’autrui. Jules lui-même, l’épagneul mâtiné, montra par ses caresses qu’il reconnaissait en Baptiste quelqu’un de la partie.
— C’est mignon à vous, dit le père Cervoyer en mettant sur la table une bouteille qu’il n’avait pas achetée et deux verres qu’il avait conquis : malgré que je ne devrais pas vous remercier de la visite, puisque vous venez pour Mlle Félicité. Elle en tient, vous savez ? Elle ne jure que par vous. C’est sage comme une image et ça a des économies… À la vôtre !
Baptiste goûta l’eau-de-vie.
— Jolie, dit-il.
— Sept ans de cave, chez moi ! Ça vient du cinquième avant-dernier locataire. J’en ai déjà de Mme Marion ; mais on ne la boira qu’à son tour.
— Là, vraiment, papa Cervoyer, dit Baptiste d’homme à homme ! pensez-vous qu’il faut sauter le pas, au vis-à-vis de Mlle Félicité ?
Papa Cervoyer, pris ainsi par les sentiments, donna un coup de pied caressant à Jules et répondit :
— Moi, elle m’irait. Je sais qu’elle a dû Turc pas mal, et du Foncier… Voulez-vous qu’on lui soutire l’addition avec délicatesse ?
Baptiste lui serra la main chaudement.
— Et va-t-ton la voir un tantinet ? demanda-t-il.
— Aujourd’hui, pas beaucoup, je vas vous dire : il y