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Il ferma la porte et rappela Jabain.

— Connais-tu la garde à carreau, toi ? lui demanda-t-il. Je viens de m’en payer une bonne !

Jabain eût souhaité une explication, mais le Poussah ne parlait jamais en marchant.

Ils atteignirent la porte du parc, située au bout du saut de loup. Elle était ouverte d’avance.

Quand Jabain voulut entrer, il vit de l’autre côté du seuil une ombre qui attendait.

— Je vas changer de béquille, dit le Poussah.

Il mit son gros bras autour du cou de l’ombre, et ajouta paternellement :

— Bonne nuit, Jabain, mon fils, va te coucher. Tu as congé jusqu’à demain matin.