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un peu ce qu’ils ont dans leur idée. S’ils venaient faire des propositions, par hasard…

— Eh bien ?

— Eh bien !… répéta Mylord.

Il hésita, puis il dit :

— Faites comme vous l’entendrez, mais je refuse d’avance le partage : il me faut tout.

Il se reprit pour ajouter :

— À nous deux, bien entendu, puisque nous ne faisons qu’un.

Après quoi, il tourna le dos.

Jabain, Mœris et Moffray avaient mis le Poussah sur ses pieds. Mylord revint vers eux.

— Vous allez, dit-il d’un ton de commandement, monter en voiture…

— Ça, c’est certain ! voulut répliquer le père Preux.

— Je vous prie de m’écouter sans m’interrompre. Vous ferez arrêter la voiture au tournant de la rue, ici près et vous attendrez.

Pourquoi cela ?

— Parce que Mme Marion vous rejoindra en ce lieu.

Il coupa la parole au Poussah en poursuivant :

— Ne discutez pas.

— Ne discutons pas ! fit le père Preux, qui essayait de garder sa bonne humeur cynique. Au tourniquet, vous autres ! Et levons l’ancre ! eh ho ! Bonsoir, petit.

Mylord l’arrêta.

— Un mot encore, dit-il. Nous nous entendons bien, n’est-ce pas ? je suis le no 1 ?