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que d’y résister ! Dites qu’on se fréquentera, nous deux, et je vous donne les moyens de les voir travailler bien à votre aise, comme aux premières loges du spectacle ! Il y a l’armoire double de la chambre ronde qui servait aux anciens libertinages d’avant la Révolution. Vous serez là mieux qu’un saint dans sa niche ! venez !


Au salon, Mme Marion avait la parole.

— J’ai fait longtemps mes affaires toute seule, disait-elle, et mon vieil ami Preux peut bien avoir raison ; mes affaires n’en allaient pas plus mal. Cependant, il y a des choses qui exigent de l’aide. Tout le monde crie contre les domestiques et tout le monde en a. Je n’ai pas lu beaucoup de romans, mais j’en ai trop lu encore, à ce qu’il paraît, car ce sont les romans qui m’ont donné l’idée de fonder une association dont je serais la maîtresse souveraine, et composée d’outils humains largement rétribués…

Ici, le Poussah mit quatre doigts de cognac au fond de sa chope et les but, contre le froid de la bière. C’est recommandé par les vrais amateurs.

— Ceux qui savent travailler, dit-il, n’ont pas le temps de faire des livres.

— Ces outils, continua Mme Marion, je ne les ai pas choisis : je les ai trouvés réunis. Je ne me plains pas d’eux. Je sais très-bien à quoi j’emploierai Mœris et Moffray qui, jusqu’ici, chez moi, ont l’air de vivre de leurs rentes ; et quant au jeune Donat, il m’a déjà rendu un très-grand service.

— Et il a dérangé tout votre plan ! interrompit le