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moyens matériels que l’art du costumier, l’art du coiffeur et l’art du peintre sur peau, combinés avec l’éclairage d’une part, avec l’éloignement perspectif de l’autre, peuvent pousser jusqu’à la toute-puissance.

Nous ne parlons pas ici de celles-là, mais bien des autres qui ne montent pas sur les planches : de celles qui jouent leur rôle à bout portant, sous la lumière du soleil, et qui n’ont d’autre ressource que leur génie.

Quand Laure entra, la bonne Domenica aurait vainement cherché en elle « sa chérie » la gracieuse femme toute brillante de charme et de jeunesse dont nous avons pu dire en toute vérité qu’elle se donnait trente ans, mais qu’elle n’en paraissait pas vingt-cinq. Par un coup de baguette, le portrait de Mme L. de V., si remarqué au dernier Salon était devenu un effronté mensonge, et quant à la miniature d’Arregui, il n’en fallait même pas parler.

Et pourtant, Arregui avait dit : « C’est ressemblant comme deux gouttes d’eau, vous la reconnaîtrez entre mille ! »

On peut affirmer que Vincent Chanut en avait vu bien d’autres, et cependant au premier moment, l’idée lui vint que Mme la baronne, craignant de se montrer à lui, s’était fait remplacer par quelque dame de confiance, encore plus « convenable » et mieux confite en méthodisme que l’austère Hély.

C’était du reste le même genre qu’Hély : une brebis du saint Nicolas Daws, mais d’un étage évidemment supérieur, parvenue au quatrième, ou même au cinquième ordre de purification.