Page:Féval - Les Cinq - 1875, volume 2.djvu/156

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Joseph Chaix ? Vous vous servez de lui ?

— Je n’ai que lui dont je puisse me servir. Dois-je me défier ?

— Non.

Ces paroles avaient été échangées rapidement et toujours à voix basse. M. Chanut ajouta :

— Maintenant dites-moi tout et en toute vérité. D’après ce que je vais apprendre, je déciderai si vous devez retourner à l’hôtel de Sampierre, quitter Paris sur-le-champ, ou rester ici sous la garde de ma bonne mère. J’ai le droit de vous parler comme je le fais. Allez, je vous écoute.