lia-thé, escarpins… Allons ! c’est assez. Ménageons les nerfs de tous les sexes.
Je n’éprouverais aucun scrupule à vous peindre un lutteur tout nu, mais je ne sais pourquoi cet homme trop vêtu me semble obscène. D’ailleurs, vous le connaissez si bien !
À l’entrée de Mlle d’Aleix, Giambattista se leva avec une grande affectation de respect et vint lui prendre la main pour la conduire à un fauteuil. Avant de lâcher ses doigts, il les effleura de ses lèvres.
— Merci d’être venue, ma belle cousine, dit-il ; je commençais à craindre que vous n’eussiez oublié votre promesse. Avez-vous bien dormi malgré les terribles émotions d’hier au soir ?
Charlotte répondit :
— Non. Je dois avoir eu la fièvre.
Et elle s’assit.
— Vous êtes en effet un peu changée, reprit Pernola en poussant un fauteuil auprès de celui de Charlotte. Savez-vous que j’admire votre discrétion ? Hier, vous ne m’avez pas dit un mot de cette sanglante aventure.
— Je vous croyais peut-être beaucoup mieux instruit que moi, répliqua froidement Mlle d’Aleix.
Le regard du comte exprima un étonnement plein de candeur.
— Vous saviez bien pourtant, fit-il observer, que j’étais, moi, de ce côté-ci du mur.
— Mon cousin, dit Charlotte, je n’ai pas plus envie de vous accuser que vous-même n’avez désir de me trou-