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soir, il y eut tapage, on se disputa, on se battit, on se réconcilia pour se battre encore. Dans sa colère, le Strozzi donna plus de vingt-cinq noms au papa de la petite de Maria qui était en nourrice. À la fin on fit monter le champagne : ça se terminait toujours de même. La jeunesse ! et pas de principes : c’est agréable.

À la troisième bouteille, ils étaient si grands amis que j’en avais honte pour eux. On alla se coucher, et je vas vous dire : comme le Strozzi était médecin, j’avais dans mon idée qu’il la soignerait une nuit ou l’autre avec une pincée de mort aux rats…

Mais les somnambules !… Maria-Laura était une fine mouche, et pour du talent, elle en avait ; vous allez voir !