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VIII

le déris.


Le bac où René de Penhoël venait de monter, en compagnie de Benoît Haligan le sorcier était un lourd et grossier chaland qui avait fait un long service, et dont les ais mal joints donnaient passage à l’eau.

Le courant l’entraînait rapidement dans la direction des marais de Glénac. La perche de René, trop courte, touchait à peine le fond du lit de l’Oust. Le chaland tournait sur lui-même et allait à la grâce de Dieu.