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DE PARIS

sard parmi les masses épaisses et lustrées de sa chevelure.

Ce cadre harmonieux entourait l’ovale hardi d’un visage de vierge, au sourire sérieux et jeune, tout plein de mystérieuses promesses.

Ce sourire ne se prodiguait point. On le voyait seulement à de rares intervalles éclairer les lignes sévères d’une bouche ciselée à l’antique et qu’on eût pu croire dérobée à quelque divin chef-d’œuvre de la statuaire, sans l’ombre délicate et comme estompée produite par le fin duvet noir qui dessinait l’arc de la lèvre supérieure. Ce duvet, et surtout la courbe aquiline des deux sourcils, tranchant énergiquement sur la mate blancheur