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DE PARIS

resses du jardin ont fui , poussées par le fouet de la police . La roulette , le craps , le trente-etquarante , sont tombés devant un vote de la chambre . Il n’ y a plus rien , sinon quelque chose de triste et de glacé , – des vieillards assis sur les bancs de pierre , – un jet d’ eau boiteux , – quelques lorettes en disponibilité mêlées à des bonnes d’ enfans rougeaudes , – et quatre baraques autour desquelles les collégiens viennent , le jeudi , lire le journal . La galerie d’ Orléans seule , qui n’ existait pas au temps dont nous parlons , a conservé un souffle de vie . On y vend des tabatières , des brosses à dents et des petits livres obscènes . Les gens de Pézénas et de Brives- la - Gaillarde s’ y donnent parfois encore rendez- vous ..