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— Pas encore, murmura mademoiselle de Pardaillan, et si tu savais comme j’ai peine à te suivre !

— Nous allons parler plus clairement désormais, dit Mélise qui réchauffait les deux mains froides de Pola entre les siennes. Dieu merci, le plus fort est fait, maintenant, et je n’ai plus besoin de parler en paraboles pour forcer ton attention. C’est M. le baron de Gondrin-Montespan qui insultait ta mère, mon cher cœur. Et M. de Gondrin-Montespan est l’homme qui devrait partager avec ton père l’héritage de Pardaillan. Il me reste à te dire comment j’ai entendu son histoire et pourquoi je te l’ai racontée.