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PROLOGUE, 267

Fadaises !

Fargeau aimait à savoir. Il avait intérêt à con- naître. En conséquence, de son pied discret il montait bien souvent Îles escaliers du château, traversait sans bruit les corridors , entrait dans les chambres vides, et faisait sa petite inspection en tout bien tout honneur.

Le secrétaire de Lucien, son cousin, la com- mode de Berthe n'avaient point de mystères pour lui.

Donc il avait ses raisons pour s'étonner , car cette promesse de mariage, il ne l’avait rencon- trée ni dans le secrétaire de Lucien, ni dans la commode de Berthe.

Or, pour ce joli plan qui s’arrangeait dans sa tête, il fallait savoir où était la promesse de mariage.

C'était la base de la combinaison.

Au plus fort des réflexions de M. Fargeau, Besnard, l’homme d’affaires, parut entre les deux roches. IL avait vu passer Tiennet , puis le pâ- tour, et ne prenait plus la peine de se cacher.

— Le docteur et le notaire sont en retard, dit-il, je n’ai pas eu besoin de leur donner con- tre-ordre... Quant à Olivette, elle va faire le grand tour par la forêt et nous l’aurons dans une demi-heure,