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— Au fait, ce doit être un bon serviteur du roi, c’est le principal… Il logera au château ?

— Ou chez M. l’intendant royal.

Pelo Rouan sembla hésiter au moment de faire une nouvelle question.

— C’est juste, dit-il enfin, c’est à qui recevra ce brave officier et les bons soldats de la maréchaussée.

À ces mots il se dirigea vers la porte. En passant auprès d’Yvon, il lui serra furtivement la main, et adressa à Corentin un regard d’intelligence.

— Bonsoir, maître Simonnet et toute la maisonnée, dit-il.

Comme il mettait la main sur le loquet, un fort coup de marteau retentit frappé à la porte extérieure. Pelo resta. Quelques minutes après deux hommes, enveloppés de manteaux, furent introduits. Les larges bords de leurs feutres cachaient presque entièrement leurs visages. Cependant, à un mouvement que fit l’un d’eux, la lumière du foyer vint éclairer partiellement ses traits. Pelo Rouan tressaillit à son aspect ; et, au lieu de sortir, il se glissa prestement dans une embrasure.

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