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CHAPITRE III.

TRIOMPHE DE REINHOLD.

Reinhold frappa sur son estomac, à l’endroit où le revers de son paletot blanc se gonflait et accusait la présence d’un paquet.

— Vous allez voir ! répéta-t-il ; à mesure que j’avançais, il me semblait que j’avais aperçu déjà quelque part cette difforme tournure… mes souvenirs s’éveillaient ; je me rappelai enfin où j’avais rencontré ce pauvre diable… c’est sur le Carreau du Temple, à Paris. Docteur José Mira… cela commence-t-il à vous paraître drôle ?

— Non, répliqua le grave Portugais.

— Alors, je me tais, riposta le chevalier ; je ne veux pas abuser de vos moments précieux.

— S’agit-il du baron de Rodach dans votre histoire ? demanda Yanos.

— Beaucoup, cher seigneur.

— Eh bien, je vous écoute, moi… allez !

Reinhold accepta cette rude approbation, comme il eût fait du compliment le plus flatteur.

— J’abrège, poursuivit-il, afin de contenter plus tôt votre curiosité, seigneur Yanos… mais je vous préviens qu’il y aura autre chose au bout de mon histoire que la curiosité satisfaite… Dès que je reconnus ce malheureux idiot et mendiant, auquel les gens du Temple ont donné un