Page:Féval - Le Dernier vivant, volume 1 (1873).djvu/194

Cette page n’a pas encore été corrigée

188 LE DERNIER VIVANT

Je ne sais pas si je l'aime; mais s'il m'aimait, je croirais en Dieu.

» Je ne puis me sauver de Dieu qu'en marchant; no me dites jamais de m'arrêter, Venez, je veux vous voir.

» IL y a une besogne horrible à faire et des apparences à mettre dessus. Venez! »

Note de Geoffroy. — À celte feuille était collé un petit carré de papier écolier, portant quelques lignes dont l'écriture rappelait celle de deux ou trois lettres anonymes, déjà lues.

11 avait dû servir d'envoi à la plèce qui préchdo. 11 était ainsi conçue :

Ne 38 bis (Sans mention d'aucune sorte.)

» Devine devinaille 1

» Le mignon morceau qui précède était adressé au plus vénéré des hommes par la plus respectée des fem= mes.

» Et jolie, et propre, et gantée 1

» Où mettre le pied, dites donc, pour ne pas marcher sur les coquines et les coquins ?

» Devine devinaille !

» Ce morceau friand a été trouvé à Yvetot (Seine-In- férieure), patrie du roi de ce nom, de M. Lucien Thibaut et d'autres personnages éminents, dans le petit vestiaire où MM. les membres du tribunal de première instance nt l'habitude de changer leur habit de ville contre Ja toge — et réciproquement.

» Devine devinaille!