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LE BOSSU.

— Madame la princesse de Gonzague, dit-il, vient d’entrer dans le bal… je vais courir à sa rencontre.

Peyrolles lui-même fut étonné.

— Où la trouverai-je ? lui demanda Gonzague.

Peyrolles n’en savait rien assurément. Il s’inclina et prit les devants.

— Il y a des hommes qui sont aussi par trop bons ! dit la mère du régent avec un juron joli qu’elle avait apporté de Bavière.

Les princesses regardaient d’un œil attendri la retraite précipitée de Gonzague.

Le pauvre homme !

— Que me veux-tu ? demanda-t-il à Peyrolles dès qu’ils furent seuls.

— Le bossu est ici, dans le bal, répondit le factotum.

— Parbleu ! je le sais bien, puisque c’est moi qui lui ai donné sa carte.

— Vous n’avez pas eu de renseignements sur ce bossu ?

— Où veux-tu que j’en aie pris ?

— Je me défie de lui.

— Défie-toi si tu veux… Est-ce tout ?

— Il a entretenu le régent ce soir pendant plus d’une demi-heure…