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LE BOSSU.

et les croisées de l’église, derrière lesquelles une lueur faible se montrait.

Les murmures de la foule entassée dans la rue arrivaient par bouffées.

À droite de la chapelle sépulcrale, il y avait un terrain vague, planté d’arbres funéraires qui avaient grandi et foisonné. Cela ressemblait à un taillis ou mieux à un de ces jardins abandonnés qui au bout de quelques années prennent tournure de forêt vierge.

Les affidés du prince de Gonzague attendaient là.

Dans le cul-de-sac ouvert sur la rue des Deux-Églises, des chevaux tout préparés attendaient aussi.

Navailles avait la tête entre ses mains. Nocé et Choisy s’adossaient au même cyprès. Oriol, assis sur une touffe d’herbe, poussait de gros soupirs.

Peyrolles, Montaubert et Taranne causaient à voix basse.

C’étaient les trois âmes damnées ; pas plus dévoués que les autres, mais plus compromis.

Nous ne surprendrons personne en disant que les amis de M. de Gonzague avaient agité hautement, depuis qu’ils étaient là, la question de savoir si la désertion était possible.