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LE BOSSU.

tout reste en l’état… agissez sans crainte, selon la dignité de votre conscience… Entre vous et moi, personne ne peut se placer désormais.

Puis, élevant la voix et prenant congé :

— C’est un grand jour pour vous, madame… et ce n’est pas seulement à cause de notre cousin de Gonzague que nous avons voulu assister à cette assemblée de famille… l’heure de la vengeance a sonné pour Nevers : son meurtrier va mourir…

— Ah ! monseigneur !… voulut interrompre la princesse.

Le régent la conduisit à son siège.

— Tout ce que vous demanderez, murmura-t-il rapidement, je vous l’accorderai. Prenez place, messieurs, je vous prie, ajouta-t-il tout haut.

Il regagna son fauteuil. Le président de Lamoignon lui glissa quelques mots à l’oreille.

— Les formes, répondit Son Altesse Royale, je suis fort ami des formes… Tout se passera suivant les formes… et j’espère que nous allons saluer enfin la véritable héritière de Nevers !

Ce disant, il s’assit et se couvrit, laissant la direction du débat au premier président.

Celui-ci donna la parole à M. de Gonzague. — Il y avait une chose étrange. — Le vent souf-