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LE BOSSU.

— Palsambleu ! marauds ! s’écria la voix de l’assiégeant, il s’agit bien de plâtre, de paille ou de tenue… Pour sortir de l’endroit d’où je viens, on n’y regarde pas de si près !…

— Vous sortez du cabaret, dit le chœur des valets.

— Ou du violon ! amendèrent les servantes.

Dona Cruz s’était arrêtée pour écouter.

— Insolente engeance ! reprit la voix ; allez dire à votre maîtresse que son cousin, M. le marquis de Chaverny demande à l’entretenir sur-le-champ.

— Chaverny ! répéta dona Cruz étonnée.

De l’autre côté de la porte, la valetaille semblait se consulter. On avait fini par reconnaître le marquis de Chaverny, malgré son étrange accoutrement et le plâtre qui souillait le velours de ses chausses. — Chacun savait que Chaverny était cousin de Gonzague.

Il paraît que le petit marquis trouva la délibération trop longue. — Dona Cruz entendit un bruit de lutte, des cris de femmes et le tapage que fait un corps humain en dégringolant à la volée les marches d’un escalier. — Puis, la porte s’ouvrit brusquement et le dos du petit marquis, portant le superbe frac de M. de Peyrolles, se montra.