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LE BOSSU.

moi, vous l’avez vue enfant… Devait-elle être jolie ! Flor ! dites-moi cela !…

Et sans lui laisser le temps de répondre :

— Tout ce qu’elle aime, reprit-elle avec une passion de mère, impétueuse et profonde, je veux l’aimer… Je t’aime, Flor, ma seconde fille… embrasse-moi… et toi, pourras-tu m’aimer ?… Si tu savais comme je suis heureuse et comme je voudrais que la terre entière fût dans l’allégresse !… Cet homme… entends-tu cela, Flor… ? cet homme lui-même, qui m’a pris le cœur de mon enfant… eh bien… si elle le veut… je sens bien que je l’aimerai !