Page:Féval - Le Bossu (1857) vol 4-6.djvu/472

Cette page a été validée par deux contributeurs.
26
LE BOSSU.

— Signez votre vrai nom, murmura-t-il, puisque vous le savez !

Aurore se pencha sur le parchemin et signa.

On vit dona Cruz, penchée au-dessus de son épaule, faire un vif mouvement de surprise.

— Est-ce fait ? Est-ce fait ? demandèrent les curieux.

Le bossu, les contenant du geste, prit la plume à son tour et signa.

— C’est fait, dit-il, — venez voir… Ça va vous étonner !…

Chacun se précipita. — Le bossu avait jeté la plume pour prendre négligemment l’épée.

— Attention ! murmura Cocardasse junior.

— On y est, répondit résolûment frère Passepoil.

Gonzague et Peyrolles arrivèrent les premiers.

Gonzague et Peyrolles en voyant l’en-tête du contrat reculèrent de trois pas.

— Qu’y a-t-il ? le nom ! le nom ! criaient ceux qui étaient par derrière.

Le bossu avait promis d’étonner son monde. Il tint parole. — On vit en ce moment ses jambes déformées se redresser tout à coup, son torse grandir et l’épée s’affermir dans sa main.

As pas pur ! grommela Cocardasse ; lou cou-