Cette page a été validée par deux contributeurs.
201
LE BOSSU.
— Ne m’interrogez pas, monseigneur… Arrivons au dénoûment de ceci qui est marqué d’avance… Je l’accepte… Je le désire.
Gonzague sembla hésiter. Il ne s’attendait pas à ce qu’on lui demandât le bouquet d’Italie. — La main d’Aurore avait fait un visible mouvement vers les fleurs.
Gonzague regardait cette fille toute jeune et si belle.
— Préférez-vous un autre époux ?… murmura-t-il en se penchant à son oreille.
— Vous m’avez fait dire, monseigneur, répondit Aurore, que si je refusais, je serais libre. Je réclame l’accomplissement de votre parole.
— Et vous savez ?… commença Gonzague toujours à voix basse.
— Je sais, interrompit Aurore qui releva enfin sur lui son regard de sainte, et j’attends que vous m’offriez ces fleurs !