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LE BOSSU.

— Pas de discours !… Chante ou tais-toi !

— Ma position est simple, bien qu’au premier abord elle puisse sembler…

— À bas Chaverny !… un gage !… accrochons Chaverny auprès de Peyrolles.

— Pourquoi veux-je vous expliquer ma position ? reprenait le petit marquis avec l’imperturbable ténacité de l’ivresse. C’est que la morale…

— À bas la morale !…

— C’est que les circonstances…

— À bas les circonstances !…

Cidalise, la Desbois et la Fleury étaient comme trois louves autour de lui. Nivelle dormait.

— Si tu chantes, reprit Nocé, on te laissera expliquer ta position.

— Le jurez-vous ? demanda Chaverny sérieusement.

Chacun prit la pose d’un Horace à la scène du serment.

— Nous le jurons ! nous le jurons !…

— Alors, dit Chaverny, laissez-moi expliquer ma position auparavant.

Dona Cruz se tenait les côtes.

Mais les gens du salon se fâchaient. On parlait de pendre Chaverny par les pieds, en dehors de la fenêtre.