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LE BOSSU.

autres attendaient, Taranne, Albret, Choisy, Gironne. Gonzague croyait s’assurer ainsi de leur discrétion.

Ils s’étaient donnés à lui ; ils n’existaient que par lui. Reculer, c’était tout perdre et affronter en outre la vengeance d’un homme à qui rien ne résistait.

Si on leur eût dit au début : « Vous en arriverez là, » personne parmi eux peut-être n’eût fait le premier pas. Mais le premier pas étant fait, le second aussi, plus d’un bourgeois et plus d’un gentilhomme prouvèrent en ce temps que la cloison est mince qui sépare l’immoralité du crime.

Ils ne pouvaient plus reculer : voilà l’excuse banale et terrible !

Gonzague l’avait dit : Qui n’est pas avec moi est contre moi. Le mal, c’est qu’ils n’étaient plus dans cette situation de l’honnêteté commune où l’on a plus peur de sa conscience que d’un homme.

Le vice tue la conscience.

Peut-être eussent-ils encore reculé devant le meurtre commis de leur propre main — Peut-être…

Gauthier Gendry reprit :

— Il aura été mourir un peu plus loin.