Ce bossu était entêté, — nos deux braves prirent chacun une des lanternes.
Le bossu montra du doigt la chambre d’où dona Cruz était sortie quelques minutes auparavant.
— Il y a là une jeune fille, dit-il.
— Encore ! s’écrièrent à la fois Cocardasse et Passepoil.
Et ce dernier pensa tout haut :
— L’autre litière !…
— Cette jeune fille, poursuivit le bossu, — achève de s’habiller… Elle va sortir par cette porte comme l’autre…
Cocardasse désigna d’un coup d’œil la lampe rallumée.
— Non, dit le petit homme ; — cette fois, vous n’éteindrez pas la lampe.
— Alors, que faisons-nous ? demanda le Gascon.
— Je vais vous le dire : vous aborderez la jeune fille franchement, mais respectueusement… Vous lui direz : Nous sommes ici pour vous conduire au bal du Palais.
— Il n’y avait pas un mot de cela dans nos instructions…, fit observer Passepoil.
Et Cocardasse ajouta :
— La jeune fille nous croira-t-elle ?