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LES MÉMOIRES D’AURORE.


(suite.)




III

— La gitanita. —


« …… Je pleure souvent, ma mère, depuis que je suis grande ; mais je suis faite comme les enfants. Le sourire chez moi n’attend pas les larmes séchées.

» Vous vous êtes dit peut-être déjà en lisant ce bavardage incohérent : mes impressions de bataille, l’histoire des deux hidalgos, l’oncle don Miguel et le neveu don Sanche, — mes premières études dans un livre d’escrime, — le récit de mes pauvres plaisirs d’enfant, — vous vous êtes dit peut-être : « C’est une folle ! »