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LE BOSSU.

veilleux talent d’artiste eut percé, quand chaque grand d’Espagne voulut avoir à prix d’or la poignée de sa rapière ciselée par don Luiz, — el Cincelador ! — il me dit :

» Vous allez être savante, ma fille chérie ; Madrid a des pensions célèbres, où les jeunes filles apprennent tout ce qu’une femme doit plus tard connaître.

» — Je veux que vous soyez vous-même mon professeur, répondis-je, — toujours ! toujours !

» Il sourit et répliqua :

» — Je vous ai appris tout ce que je savais, ma pauvre Aurore.

» — Eh bien ! m’écriai-je, — ami, bon ami, je n’en veux point savoir plus long que vous. »



fin du tome deuxième.