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II

— Souvenirs d’enfance. —


« L’homme qui me tenait, — poursuivait le manuscrit d’Aurore, — voulait prendre la fuite, mais mon ami ne l’avait point perdu de vue. Il l’atteignit en passant par-dessus le corps des deux valets et l’assomma d’un coup de soc.

» Je ne m’évanouis pas, ma mère. Plus tard je n’aurais pas été aussi brave peut-être ; — mais, pendant toute cette terrible bagarre, je tins mes yeux grands ouverts, agitant mes petites mains tant que je pouvais en criant :

— » Courage, ami Henri ! courage ! courage !