Page:Féval - Le Bossu (1857) vol 1-3.djvu/212

Cette page a été validée par deux contributeurs.
206
LE BOSSU.

Mais les marchands qui étaient là ne se payaient point de cette monnaie.

— À moi ! criait-on, moi le premier !… J’ai mon tour !

Peyrolles se posa et dit :

— Messieurs !

Aussitôt le silence se fit.

— Je vous ai demandé un peu plus de calme, continua Peyrolles. Je représente ici directement la personne de M. le prince de Gonzague… Je suis son intendant… Je vois çà et là des têtes couvertes…

Tous les feutres tombèrent.

— À la bonne heure, reprit Peyrolles. Voici, messieurs, ce que j’ai à vous dire.

— Chut ! chut ! écoutons, fit la masse.

— Les comptoirs de cette galerie seront construits et livrés demain.

— Bravo !

— C’est la seule salle qui nous reste. Ce sont les dernières places. Tout le surplus est arrêté, sauf les appartements privés de monseigneur… et ceux de madame la princesse.

Il salua.

Le chœur reprit :

— À moi ! Je suis inscrit… Palsambleu ! je ne me laisserai pas prendre mon tour !