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LE BOSSU.

Faënza et M. le baron de Saldagne, nous n’avons compté ni M. de Peyrolles, ni le prince Philippe de Gonzague.

La porte s’ouvrait. Passepoil n’eut que le temps de répondre.

— Qui vivra verra !

Un domestique en grande livrée entra, suivi de deux ouvriers toiseurs.

Il ne regarda même pas, tant il était affairé, du côté de nos gens, qui se glissèrent inaperçus dans l’embrasure d’une fenêtre.

— Eh vite ! fit le valet, tracez la besogne de demain… Quatre pieds carrés partout.

Les deux ouvriers se mirent aussitôt au travail. Pendant que l’un d’eux toisait, l’autre marquait à la craie chaque division de quatre pieds, et y attachait un numéro d’ordre.

Le premier numéro attaché fut 927. Puis l’on suivit.

— Que diable font-ils là, mon bon ? demanda le Gascon en se penchant hors de son abri.

— Tu ne sais donc rien ? repartit Passepoil ; chacune de ces lignes indique la place d’une cloison, et le no 927 prouve qu’il y a déjà près de mille cases dans la maison de M. de Gonzague.

— Et à quoi servent ces cases ?

— À faire de l’or.