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LA TACHE ROUGE

II

M. POLYDORE


La grosse paysanne riait toujours, mais c’était désormais pour cacher son émotion. Elle prit en quelque sorte dans ses bras la petite femme qui chancelait et lui dit, adoucissant la rudesse de sa voix jusqu’au murmure :

— L’aimez-vous assez, maman Marquis, cette enfant-là !

La petite femme avait les larmes aux yeux, mais elle luttait tant qu’elle pouvait contre cet attendrissement.