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VI

La chambre no 9.


L’homme que nous venons de rencontrer dans l’escalier quittait le cabaret du père Boivin où il était entré pour demander Paul Labre. Les habitués du père Boivin n’étaient pas, en général, des raffinés, sous le rapport de la politesse.

L’étranger était un fort beau garçon d’une trentaine d’années, portant un élégant costume de voyageur. Il avait une valise à main sous le bras.

Il arrivait rarement que des gens de cette sorte s’égarassent dans le rez-de-chaussée du père Boivin. On ne les y aimait pas.

La partie la plus grossière de l’assemblée accueillit sa question par des rires et des