XXVI
Dernière scène du dernier tableau.
En quittant la rue de Jérusalem, la voiture de Paul Labre se dirigea le long des quais vers le faubourg Saint-Honoré où était situé l’hôtel du général comte de Champmas.
Depuis quelques semaines, le général avait obtenu l’autorisation de résider à Paris.
Quant à Paul lui-même, son arrestation avait été suivie d’une mise en liberté immédiate.
L’intrigue si laborieusement ourdie contre lui se dénouait d’elle-même, parce que la main qui avait tendu le piège s’était retirée. Le fils de saint Louis, prisonnier, ne pouvait plus rien.
Et les anciens complices de cet homme avaient intérêt à détruire son œuvre.
Il était environ dix heures du soir quand Paul se fit annoncer chez le général.
Il fut introduit sur-le-champ.
— Comme vous êtes pâle, ami, lui dit M. de Champmas en lui tendant la main.
— Monsieur le comte, répliqua Paul, je viens vous faire mes adieux. J’ai rempli aujourd’hui le dernier devoir qui pût encore me retenir à Paris. Demain, je pars.
— Et où allez-vous, baron ?
Tout en faisant cette question, le général,