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DEUXIÈME PARTIE.

LES DEMOISELLES DE CHAMPMAS.

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I

Une rencontre.


Par une chaude matinée de septembre, en l’année 1838, un chiffonnier et un gamin de Paris jouaient au bouchon commodément et bien à l’ombre, sous la voûte monumentale qui rattachait la rue de Jérusalem à la rue de Nazareth.

Il vient là quelquefois des curieux visiter les sculptures murales qu’on attribue à Jean Goujon, mais ni le gamin ni le chiffonnier ne paraissaient tourmentés par la passion des arts.

Ils se souciaient de Jean Goujon un peu moins que du roi de Prusse.

Le chiffonnier avait la barbe épaisse et ses