des fleurs.
— Sans compter les navets, pensa Mahoudeau. T’es trop bête ; ça dépasse la moyenne, ô mon âme !
Le patron traversa l’étude d’un pas grave et presque majestueux ; il entra chez le maître-clerc et ferma la porte.
— Affaire privée ! dit Dieulafoy. On va parler de la blonde, à fond.
— Mon cher Monsieur Souëf, dit M. Hébert de l’Étang des Bois très amicalement, il me faudrait, aujourd’hui ou demain, une centaine de louis pour « le dehors. » Des choses tout à fait imprévues mais avouables au premier chef. Vous connaissez mes mœurs…
Et sans attendre la réponse, il ajouta :
— J’ai peur que nous ayons ici une méchante histoire. Cette affaire Labre me trotte dans la tête.
— Il est venu, dit Souëf (Constance).
— Comment ? Qui ? Je croyais être seul à l’avoir vu ! s’écria M. Hébert, étonné.
— Le nommé Paul Labre.
— Ah ! Paul ! C’est Jean que j’ai reçu, moi. À quelle heure est-il venu ?
— Dix heures, dix heures et demie. Il doit revenir entre onze heures et midi.
Le patron était tout pensif.
— Il faudra prévenir le commissaire de police, murmura-t-il enfin. L’homme que j’ai vu m’a fait l’effet… mais là, j’en ai en-