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LA GALERIE DU GÉANT.

oisives de sa vie fashionable, avaient pris un caractère trop réel.

Il y avait un crime sur la conscience de lord George. Ce crime, Mary Wood en avait été le témoin ou la complice, car elle le tenait suspendu comme une menace mortelle au-dessus de la tête de Montrath.

Francès, malgré sa bonne volonté, n’avait pu combattre les craintes réveillées de son amie. Elle était persuadée elle-même désormais, et ce qu’elle avait entendu la veille ne lui laissait plus de doute.

Elle avait dit à Georgiana :

— En cas de malheur, ma présence ici ne vous serait que d’un faible secours, et une promesse sacrée me rappelle à Galway aujourd’hui même… Venez avec moi, Georgy, ce sera une simple visite rendue, et votre absence ne pourra faire ombrage à lord George, car, s’il le faut, nous reviendrons ensemble.

La pauvre jeune femme ne demandait qu’à fuir ce château qui lui faisait peur, et le voisinage de ces terribles ruines qui étaient pour elle une mystérieuse menace.

Car elle avait beau avoir sujet de craindre, le romanesque se mêlait toujours pour un peu à ses légitimes frayeurs. Elle allait à côté du vrai-