Page:Féval - La Quittance de minuit, 1846 - tome 3.djvu/139

Cette page a été validée par deux contributeurs.


VIII

Beau rêve.


La galerie du Géant était silencieuse et solitaire autant que nous l’avons vue bruyante et remplie dans la nuit de l’assemblée des Molly-Maguires.

Morris était accroupi tout près de l’entrée, afin d’avoir du jour. Il s’adossait à la paroi oblique de l’étroit passage ; sa tête restait tournée l’intérieur de la caverne.

Il dévorait avidement chaque page du manuscrit, s’arrêtant parfois pour baiser avec passion