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VI

L’ivresse.


Le silence régnait dans le salon du château de Montrath. Mary Wood tenait ses grands yeux mornes fixés sur le lord, le plus naturellement du monde. Elle ne menaçait ni ne raillait. Un tiers pénétrant dans le salon à l’improviste, ne se fût point rendu compte aisément du contraste frappant qui existait entre le calme effronté de l’ancienne servante et l’effroi peint sur tous les autres visages.

Un valet entra, qui apportait sur un plateau