Page:Féval - La Quittance de minuit, 1846 - tome 2.djvu/202

Cette page a été validée par deux contributeurs.
194
DEUXIÈME PARTIE

bert Flibbert, occupez-vous à transcrire les réponses du prisonnier.

— Votre Honneur, repartit le petit greffier, le prisonnier n’a encore rien répondu.

— Du silence, Gilbert !… et plus de respect pour la magistrature, mon ami !… Cher et honorable collègue, ces trois fenêtres sont celles de l’administrateur des prisons qui fait sa tournée dans le comté… La cité de Galway serait heureuse si vous vouliez bien devenir son hôte et accepter cet appartement.

Daws jeta un regard oblique vers les trois fenêtres.

— Nous verrons cela, M. Mac-Foote, répliqua-t-il sans rien perdre de son austère suffisance, nous verrons cela plus tard… Il y a temps pour tout, et nous sommes ici dans l’intérêt de la chose publique.

Fenella inscrivit sur son calepin avec un légitime orgueil :

« Belles paroles de Josuah Daws, esquire, à un magistrat de Galway. »

Mac-Foote salua et fit un effort pour garder son sourire.

— Cher et honorable collègue, dit-il, je vous remercie de votre avis… Attention, Gilbert Flibbert !… Vieux Mill’s, vous êtes accusé d’avoir