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Mariole passa ses deux mains froides sur son front.
— Non… non, dit-elle encore.
Puis elle ajouta en un cri d’épouvante.
— Il faut le sauver ! je t’en prie Nicaise, sauve-le !
— Sauver qui, petiote ? demanda le fatout qui, la voyant pâlir encore et la sentant plus lourde à porter, se mit à frapper dans le creux de ses mains.
— Écoute, dit-elle. J’étais là.
Elle montrait le haut de l’échelle où il y avait un petit carré encombré d’ustensiles rustiques.
— Je venais chercher ma sœur, et quand je les ai vus, je me suis cachée.
— Le pauvre vieux et les deux coquins ! s’écria Nicaise. Je suis bête ! c’est le vieux qu’ils vont assassiner !
Il fit un mouvement pour s’élancer dehors ; elle le retint avec force.