à sa place… Il n’a pas l’air d’avoir son propre visage, quoi !
Mariole éclata de rire.
— D’ailleurs, reprit le fatout ; je n’aime pas m’amuser, moi !
— Oh ! si moi ! s’écria Mariole. Et comme on va s’amuser ! À quatre heures le repas, avec les chansons au dessert ! À huit heures, la danse, et demain, la cérémonie à la paroisse où nous irons tous derrière les violons. Mon Dieu ! que c’est agréable de se marier !
Le fatout eut un sourire mélancolique ; il pensait :
— Ah ! oui bien ! avec la demoiselle Hélène !
— Tenez, Poupette ! se reprit-il tout haut avec une soudaine chaleur. J’ai défiance de cet homme-là ; que voulez-vous, ce n’est pas ma faute.
— Défiance de M. Raoul !… dit Mariole qui guettait de l’œil la fenêtre.
— Il s’agit bien de M. Raoul ! Je parle du col-