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— Et M. Raoul, le braconnier aux mains blanches, est-il un Cavalier ou une Tête-Ronde ? demanda Nicaise.

— Est-ce qu’il a l’air d’un hérétique ! s’écria la fillette indignée.

— Dame ! reprit-elle ; au fait… j’ai oublié de le questionner là-dessus, mais pas de danger !

Elle se leva brusquement et déploya sa robe achevée, qu’elle examina dans tous les sens avec une joie enfantine.

— En as-tu vu déjà des épousailles, toi, Nicaise ? interrogea-t-elle en faisant bouffer les plis de sa jupe.

— Oui, répliqua le bon garçon avec toute sa tristesse revenue. Des fois, c’est gai, d’autres fois… Tenez ! ce M. Ledoux a un air ! Vous aurez beau dire tous… il a un air.

— Quel air ?

— Je m’entends bien, allez, la poupette… un air qui me fait comme si je voyais une couleuvre