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des Bourdonnais devant les portes cochères symétriques de l’hôtel de Paulmy et de l’hôtel de Lauzan. À ce même instant, par la porte ouverte de cette dernière maison, quatre cavaliers sortirent et sans dire mot se joignirent au détachement : c’étaient le roi, Raoul de Chateaubriand-Bretagne, Yves et René de Coëtlogon.

On dansait chez M. de Paulmy, qui se mit aux fenêtres, avec M. d’Argenson et ces dames, pour voir les beaux soldats descendre vers le bord de l’eau.

Les beaux soldats suivirent la rivière. À la porte de la Conférence, les sentinelles crièrent le qui vive ! et Piètre Gadoche, en personne, très galant cavalier sous son costume militaire, répondit :

— Royal-Auvergne, marquis de Crillon !

L’escorte passa : ce fut jusqu’à Saint-Germain une marche triomphale.

À Saint-Germain, ce brillant marquis de Crillon ou plutôt Piètre Gadoche, reçut des