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au choix de vos postillons : prenez-les forts et sûrs, vous aurez, je vous en préviens, besoin d’eux… C’est à Nonancourt, en effet, selon toute apparence, que vous retrouverez l’assassin de votre père.

Sa voix baissa, tandis qu’il prononçait ces derniers mots.

Hélène s’était levée.

— Et m’y aiderez-vous, M. Ledoux ? s’écria-t-elle d’un accent rauque.

Comme il ne répondait pas assez vite, elle ajouta :

— Vous m’avez déjà promis de m’y aider.

À son tour M. Ledoux se leva et dit :

— Je vous y aiderai, demoiselle.

Hélène porta bien doucement la main qu’elle tenait encore à ses lèvres.

M. Ledoux la retira d’un mouvement pénible, mais qui passa au compte de sa modestie.

— Au revoir donc, demoiselle, dit-il ; soyez prête à partir demain. Après-demain, ou le jour